Analyse du marché locatif dans le département par Clameur

Publié le - Mise à jour: 29.07.21

Date : 17/06/2021 à Marseille
Écrit par : Alexandra Zilbermann
Lien : https://www.nouvellespublications.com/analyse-du-marche-locatif-dans-le-departement-par-clameur-3225.html

Grâce à son outil Clameur, créé il y a plus d’une vingtaine d’années, l’Unis est en mesure de fournir des statistiques complètes sur le marché des baux français.

Plus d’un million de données, fournies notamment par ses membres fondateurs (Fnaim, Foncia, Unis, Unpi, Plurience), permettent de Connaître les loyers et d’analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux (Clameur).

« Plus nous serons nombreux pour collecter ces données, soulignent les participants à la conférence de presse, plus nous serons crédibles ». Clameur, via son président Jean-Michel Camizon, nous apprend que désormais « nous étudions les loyers par quartiers, ce qui affine plus encore nos chiffres ».

Le marché marseillais et métropolitain

Dans le palmarès des métropoles, Aix-Marseille Provence se situe aujourd’hui dans le bas du classement pour les une pièce (14,70 €/m2) et dans le haut pour les deux et trois pièces (4e et 5e place), avec respectivement 13,48€/m2 et 11,34€/m2. Avec toutefois une « spécificité marseillaise », puisque ses loyers une pièce restent assez proches des deux pièces. Sur la métropole, le loyer des T1 reste stable les deux dernières années, bien que marqué par des saisonnalités à la hausse lors du 3e trimestre. Les durées de commercialisation n’ont pour leur part pas été impactées, sauf pour les T3 lors du 1er confinement (+ 10 jours).

L’Unis souligne également que le marché voit les T1/T2 et T3 basculer en meublé, les propriétaires étant séduits par la fiscalité avantageuse de ce type de location. Les participants ajoutent aussi de concert qu’en ce moment « de plus en plus de Parisiens signent pour des T3 », un phénomène lié directement au télétravail, qui pourrait se pérenniser pour un grand nombre de salariés et d’indépendants. A noter enfin que les dynamiques de long terme observées (baux signés) pour les Bouches-du-Rhône sont les mêmes que celles observées pour Marseille, tandis que le marché aixois n’a pas la même tendance. « Il reste avec Cassis un marché à part dans le département. » Quant au marché des maisons dans la métropole, il a pris un euro le mètre carré au cours des cinq der- nières années.

L’encadrement des loyers a-t-il vraiment un effet ?

Il est évident que sur Paris, par exemple, l’encadrement des loyers au niveau des petites surfaces a permis de freiner la hausse. Mais il n’a pas eu d’effet sur les plus grandes superficies. Là, le montant des loyers a suivi une hausse. Il a eu aussi un effet pervers en réduisant le parc locatif dit
« intermédié ». De très nombreux propriétaires ont souhaité reprendre la location de leur bien en direct, de particuliers à particulier, pour fixer plus librement les loyers. En meublé ou en location à vide

Êtes-vous favorable à la poursuite de cet encadrement des loyers ?

Nous proposons depuis un certain temps une autre approche plus simple. La fiscalité pourrait suivre le montant des loyers. Le propriétaire bailleur peut avoir la possibilité d’amortir son bien. Il est un acteur économique. L’amortissement pourrait être progressif en fonction du loyer de sortie. L’idée serait plus le loyer se rapproche des loyers sociaux, plus l’amortissement est important. Exemple, un amortissement de 3 % si c’est un loyer très social (PLUS), 2 % pour un loyer social (PLU) et seulement 1 % si le loyer est intermédiaire.

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